Comment hisse-t-on ou règle-t-on les voiles sur un bateau de course ?

Comment hisse-t-on ou règle-t-on les voiles sur un bateau de course ?

25 septembre 2019 navigation et voile 0
La voile d'un bateau

Naviguer n’est pas de tout repos. En effet, en régate aucune assistance électrique n’est autorisée pour hisser les voiles ou les border, sauf sur certains très grands navires, ou certains navires de pointe. De plus, le poids des voiles est très élevé, même avec les matériaux modernes, allégés et résistants aux déformations, et même en étant face au vent (on ne hisse jamais de voile autrement que face au vent, car c’est tout bonnement impossible). Découvrez comment les skippers hissent les voiles de leur bateau de course.

Sur ce type de bateau, les efforts sont vraiment importants. Les skippers sont aidés des winchs (ou du du moulin à café pour les unites sportives ou de grande taille) pour démultiplier leur force.

Le winch

C’est un appareil qui permet de démultiplier les forces grâce à un jeu de roues dentées qui s’entraînent les unes entre les autres. Le principe est le suivant. Quand le skipper donne un tour de manivelle, le cylindre autour duquel l’écoute de réglage a été entourée sur 3 tours, qu’on appelle « la poupée », fait moins d’un tour. Les forces sont donc démultipliées. Le winch sert en quelque sorte de levier pour gérer les forces considérables qui s’exercent sur l’écoute.

Les palans

Les skippers utilisent aussi des palans pour régler la grand-voile. Ce sont des systèmes de poulies par lesquels passe le brin à régler. Avec 4 brins, il est ainsi possible de diviser la force nécessaire par 4 .

Les palans permettent de déplacer des charges qu’un homme seul ne pourrait pas bouger. Ils vont diviser la force nécessaire pour soulever la charge par le nombre de brins traversant les poulies. Par exemple, avec 4 poulies, et donc 8 brins, il est possible de soulever une charge de 800 kg avec un effort correspondant a un poids de 100 kg. Cependant, pour soulever l’objet sur 10 cm, il faut 8 fois plus de longueur. Il ne faut donc pas avoir peur de “brasser de l’écoute”..