Les pratiques de la voile

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L’homme a de tout temps navigué et les embarcations à voile ont servi à coloniser de nouvelles terres. D’ailleurs, les premiers voiliers ressemblaient à s’y méprendre à nos catamarans contemporains (voiliers constitués de deux coques parallèles). Cependant avec le temps, les pratiques ont changé et les bateaux à voile ont eu de nombreux usages: transport de marchandises, guerre, voyages, grandes découvertes, etc.

Maintenant la pratique de la voile est clairement plus restrictive et elle se limite presque exclusivement au nautisme de plaisance et au nautisme sportif. D’ailleurs, la pratique de la voile ou nautisme à voile est de plus en plus populaire que ce soit en terme de pratiquants que de spectateurs, notamment lors des compétitions sportives. Il est vrai que les embarcations à voile ont un côté majestueux lorsqu’on les voit naviguer à vive allure sur des mers agitées. Elles glissent littéralement sur les flots et parfois, elles volent carrément au-dessus des eaux. Ce type de prouesses techniques a notamment été permis par les avancées technologiques.

De ce fait, la pratique de la voile peut correspondre à n’importe qui et s’adapte à tous les âges. En effet, pour les personnes qui désire ressentir des sensations fortes, il est possible de se tourner vers la navigation sportive avec des engins comme les catamarans ou le kitesurf et pour les ceux qui désirent naviguer tranquillement pour profiter du paysage et d’un cadre idyllique lors de leurs vacances par exemple, il est possible de se tourner vers les voiliers plus traditionnels. Cependant, il est aussi envisageable d’allier ces plaisirs.

La navigation de plaisance

La plaisance, ou navigation de plaisance, est une activité nautique principalement pratiquée pour les loisirs. Les voiliers, comme les catamarans ou les monocoques, sont ont depuis des années rencontre un public d’amateurs souvent éclairés, passionnés de mer et de nature. On peut considérer que la plaisance a été l’un des premiers domaines à se développer sur le marché des “vacances nature”, rejoint désormais par les randonnées en montagne ou dans les déserts. La mer n’est, finalement, qu’un désert parmi d’autres. Les bateaux de plaisance sont à voile ou à moteur et sont de tailles très variables. Leur conception est exclusivement tournée vers les loisirs. Leur taille détermine souvent la durée des croisières, ainsi que leur rayon d’action autour du port d’attache. Leur équipement variera de façon importante suivant que l’usage envisagé se limitera à des sorties journalières ou de plusieurs semaines, et suivant le but affiché par leurs armateurs: un bateau de régate ne privilégiera pas le confort mais la performance, alors qu’un navire destiné à faire de la croisière plus ou moins hauturière devra s’attacher aux questions d’habitabilité au long cours. Certes,, il existe aussi une catégorie mixte avec des voiliers dits de « course/croisière », à la recherche d’un compromis difficile entre performance et habitabilité. Mais en mer, tout n’est que compromis, de toutes façons.

Histoire de cette pratique assez récente

La navigation de plaisance est assez récente et a commencé à se développer au XIXème siècle en Europe de l’Ouest, en Australie et aux Etats-Unis. Elle se pratiquait en grande partie sur des voiliers. C’est seulement au cours de la deuxième moitié du XXème siècle que les bateaux à moteurs se sont développés et ont été utilisés pour cette pratique.

Depuis les années 2000, les catamarans connaissent un engouement sans précédent dans le domaine de la plaisance. Ces derniers sont, depuis une dizaines d’années, très présents dans les catalogues de location pour les voyages. Leur popularité vient surement du fait qu’ils proposent des qualités impressionnantes, comme une grande stabilité en termes de gîte, un volume de cabines confortable et un espace du carré respectable. En contrepartie, ils peuvent avoir tendance à tanguer et à “rebondir” assez durement sur les vagues. Il est aussi important de préciser que les premiers bateaux de plaisance étaient réalisés en bois mais à partir de la deuxième moitié de XXème siècle, les coques en plastique, composées de résine renforcée de fibre de verre, ont remplacé le bois et dominé le marché. Si elles ont moins de charme que les coques anciennes, elles nécessitent moins d’entretien au long de l’année, s’avèrant ainsi plus économiques. Par ailleurs, elles sont plus susceptibles d’être fabriqués en grande séries, ce qui contribue à en baisser le coût et à permettre une plus grande démocratisation. Enfin, il faut noter que l’engouement autour de la navigation de plaisance a demandé de nombreux ajustements, notamment au niveaux des ports.

On distingue donc :

Les régates côtières : elles se déroulent dans un espace et un temps limité. Les bateaux doivent effectuer un parcours autour de bouées disposées en fonction de la direction du vent anticipée par le comité de course durant l’épreuve. Certaines régates, comme la célèbre Coupe de l’America, se déroulent sous forme de duels. D’autres, comme les Jeux Olympiques se courent en flotte. Le parcours permet aux équipages de se mesurer sous toutes les “allures” et les contraint à enchaîner les manoeuvres à un rythme rapide. Au-delà de la maîtrise du bateau, l’analyse du plan d’eau à la recherche des meilleures conditions de mer, de vent et de courant est un élément essentiel de la victoire. Une erreur de choix peut bien souvent faire perdre un équipage qui fait marcher son bateau mieux que les autres. De plus, les aspects tactiques sont essentiels: le bon usage des règles de course, parfois complexes, permet aux équipages les plus malins de se positionner mieux par rapport à leur concurrent et peut contribuer à la victoire de façon importante. Elles se déroulent en plusieurs manches.

Les courses au large : les concurrents doivent aller d’un point à un autre souvent situé dans un autre pays, voire sur un autre continent. Il arrive également que les organisateurs obligent les participants à atteindre certains points de passage pendant le parcours. Les courses au large peuvent se disputer en équipe ou en solitaire. Les Transats en sont les exemples les plus connus depuis la victoire d’Eric Tabarly dans la Transat anglaise en solitaire sur Pen Duick. Cette victoire a d’ailleurs beaucoup contribué à attirer l’attention du public français sur la course au large. Les français excellent, au même titre que les anglais, dans ce type de course très exigeantes, très difficiles, où la privation de sommeil et la difficulté des conditions, sans parler des efforts physiques nécessaires aux manoeuvres des bateaux, sont des écueils aussi importants que les rochers proches des côtes. Dans ce type de course, l’analyse météorologique et le choix de la route en fonction des conditions de vent et de mer rencontrées ou anticipées, de l’état du bateau et de la condition du navigateur, sont absolument déterminants. La plupart des grands skippers se font assister par leurs routeurs / météorologues, qui les aident depuis la terre à prendre les décisions de cap à suivre. Les navigateurs restent toutefois seuls maîtres à bord, et sont ceux qui doivent ensuite vivre avec les choix effectués. Leur expérience, leur talent et leur sens marin, sans parler de la parfaite connaissance de leur propre bateau résultant de semaines ou de mois de tests et d’entraînement et de ses capacités, sont employés à plein. Même si la chance peut jouer un rôle dans la mesure où l’évolution des conditions météorologiques peut varier selon les bateaux, leur position et le moment où ils passent à certains endroits, on ne gagne jamais ce type de course, préparée pendant des mois, par hasard. On peut également citer le Vendée Globe, sorte d’Everest de la course au large en solitaire, courue sur des monocoques de 60 pieds autour du monde sans escale ni assistance. Ces épreuves demandent aux marins des qualités hors normes d’endurance, de lucidité, de sens marin et nécessitent des mois de préparation techniques, physiques et mentale. Les bateaux utilisés sont extrêmement marins, très stables dans les mers fortes, particulièrement performants aux allures portantes, et sont d’une grande beauté. D’autres courses connaissent un relatif succès médiatique, comme la Route du Rhum (en solitaire de Saint-Malo à la Guadeloupe) devenue célèbre notamment lors de la victoire remportée sur un gigantesque trimaran dore par la navigatrice Florence Arthaud récemment disparue, ou encore la Transat Jacques Vabre (en double du Havre à Salvador de Bahia). Ces courses ont la particularité de se courir en multicoques. Au-delà de l’intérêt de la compétition elle-même, il est toujours spectaculaire de voir comme d’édition en édition, les temps de course diminue. Les records de temps de traversée de l’Atlantique sont souvent battus, reflets de des progrès permanents en architecture navale, en matériaux, en routage, et traduisant le professionnalisme de plus en plus grands des marins. La voile est aussi un sport mécanique, et la préparation des marins n’est pas seulement physique ou mentale. Elle inclut une part d’ingénierie de plus en plus grande. La victoire repose moins sur les muscles que sur les qualités intellectuelles, le sérieux, la préparation. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le circuit professionnel inclut à égalité avec les hommes des navigatrices. Les françaises Florence Arthaud ou Florence Autissier ont fait de belles carrières de navigatrices au large, tout comme l’anglaise Ellen MacArthur ou l’américaine Dee Caffari, que ce soit en solitaire ou en équipage. Nous ne saurions citer les courses au large célèbres sans mentionner celles qui se courent en équipage, à commencer par Sydney-Hobart qui a lieu le 1er janvier de chaque année entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande, et est réputée pour sa difficulté.

Les courses au large en étapes : Courues en équipage sur des navires regroupant les dernières innovations technologiques et les meilleurs équipages, elles peuvent durer des mois et conduire les concurrents de pays en pays, de continents en continents. Elles peuvent également mélanger des étapes océaniques avec des régates portuaires aux escales. L’exemple phare est la Volvo Ocean Race (anciennement Whitbread). L’édition 2017-2018 vient de se terminer et a consacré la victoire d’un bateau chinois dont le skipper est le navigateur sont français. La course a été extrêmement serrée et a connu de nombreux rebondissements, a tel point qu’au départ de la dernière des 11 étapes, trois bateaux étaient premiers ex-aequo. Après près de 90.000 km parcourus sur tous les océans du globe, une dizaine de régates portuaires, et 9 mois de course, ces bateaux tous identiques que seuls le talent des équipages, les choix tactiques ou les fortunes de mer pouvaient départager, se tenaient dans un mouchoir de poche. Parmi les conclusions que l’on peut en tirer, la principale est certainement le constat d’un niveau de professionnalisme très grand et homogène entre ces équipes. A l’instar de la Coupe de l’America, les équipes qui prennent le départ de cette course se sont préparées pendant plusieurs années, quasiment à temps plein. Plus qu’une course, c’est un engagement de vie. Et c’est d’ailleurs la beauté de la course au large en général. Il s’agit d’engagement total des marins et de leurs équipes, dans un contexte multidisciplinaire alliant le sport, l’ingénierie, la météorologie et la gestion de PME. Une équipe de course au large est, à tous les sens du terme, une PME. Les marins qui courent au large doivent être vus, non seulement comme des sportifs, mais aussi comme des ingénieurs et des patrons de PME.

Les évolutions les plus créatives des embarcations Les évolutions les plus créatives des embarcations

La voile est un sport mécanique. Les évolutions sont constantes et nombreuses. Grâce à certaines de ces évolutions, le nautisme à voile s’est extrêmement diversifié. De nouveaux matériaux, de nouvelles méthodes de constructions, les progrès de l’architecture navale, ou simplement la grande créativité de passionnés souhaitant jouer toujours et encore avec la mer, le vent et les vagues, ont conduit à la naissance d’embarcations moins traditionnelles, beaucoup plus ludiques, et d’un accès facile pour tous – tant sur le plan des coûts qu’en terme d’apprentissage technique. Sur ce thème, nous abordons le kitesurf et de la planche à voile. Un exposé sur la voile ne saurait oublier ces cousins ludiques des embarcations plus traditionnelles, monocoques ou multicoques, avec ou sans foils.

La planche à voile

La planche à voile, ou windsurf en anglais, est une embarcation à voile minimaliste et un sport de glisse membre de par la Fédération Française de Voile (FFV). Elle se compose d’une simple planche insubmersible et d’un gréement qui s’articule sur la planche par la base du mât. Cette activité se différencie des autres par la position debout du « véliplanchiste » (nom du pratiquant) sur la planche et par l’absence de coque, de gouvernail (des ailerons font office de dérive) et d’écoutes. De ce fait, la planche se dirige en fonction de la position de la voile et du véliplanchiste par rapport à la planche et au vent. L’orientation sur l’eau se fait en inclinant en avant ou en arrière le gréement ou en changeant ses appuis sur la planche.

La petite histoire de la planche à voile

Retracer l’origine de la planche à voile est assez compliqué, puisque plusieurs inventeurs s’attribuent la paternité de cette création.

La première esquisse d’une planche à voile apparaît au début des années 1960. On la doit à l’anglais Peter Chilvers.

Puis, en 1964 l’américain Newman Darby installe un mât et une voile sur une planche en Pennsylvanie. Après plusieurs prototypes, il obtient un résultat satisfaisant. Pour autant son invention restera sans lendemain, Darby ne réussissant pas à trouver d’investisseur prêt à risquer des fonds sur son invention.

C’est en 1968 que le surfeur Hoyle Schweitzer et l’ingénieur aéronautique Jim Drake mettent au point le système de gréement articulé. Ce système est le coeur de la planche à voile dans la mesure où il permet de transmettre la propulsion de la voile à la planche, tout en autorisant un pilotage relativement fin. La même année, ils déposent leur brevet d’invention. Ensuite, les deux hommes créent la marque Windsurfer et diffusent, non sans un certain talent d’hommes d’affaires, leur création dans le monde entier. Étonnamment, c’est en France que la planche à voile aura initialement le plus de succès.

L’invention du harnais date de 1977. Il réduit les efforts supportés par les bras du véliplanchiste, sans nuire au contrôle de la voile, voire dans certains cas en l’améliorant. Cette innovation marquera une réelle transformation de ce sport. .Elle permettra non seulement de rester plus longtemps sur les plans d’eau, mais rendra possible la pratique de raids en planche à voile. Elle permet également un raccourcissement et un allègement de la planche. Rapidement, des véliplanchistes continueront de travailler sur les planches. L’apparition des courroies pour caler les pieds permettra l’apparition des premiers sauts de vagues. Cette pratique spectaculaire et amusante n’a depuis cessé de se développer. Le premier grand champion de la discipline fut le hawaien Robby Naish, sacre pour la premiere fois champion du monde à l’âge de treize ans seulement.

Pour finir, depuis 1984, la planche à voile est un sport olympique. Les épreuves se déroulent comme une régate classique, autour d’un triangle olympique, en plusieurs manches.

Le kitesurf

Egalement appelé planche aérotractée ou kiteboarding, le kitesurf est un sport de glisse géré par la FFV (Fédération Française de Voile). Il regroupe plus 30 000 pratiquants. Ce sport consiste à se laisser glisser sur l’eau, les pieds sur une planche, le cerf-volant (kite en anglais) assurant la propulsion. Le cerf-volant, spécialement adapté pour cette pratique, est aussi appelé voile ou aile. Le kitesurfeur est attaché à ce dispositif par un harnais et oriente sa voile au moyen d’une barre où sont regroupées les lignes de traction attachées à la voile. Un kitesurf évolue sur l’eau de la même façon que n’importe quelle embarcation propulsée à la voile.

L’histoire d’un nouveau sport

Ce sport trouve son origine dans les demandes de brevets pour des voiles de traction aériennes de John Bridge et de Dieter Strasilla dans les années 1970. Cependant, ce sont les frères quimpérois Dominique et Bruno Legaignoux qui ont déposé, en 1984, le brevet définitif de l’aile courbe à structure gonflable actuellement utilisée, après de nombreuses expérimentations.

Quelques années plus tard, en 1994, Bill et Cory Roeseler ont inventé le Kiteski, ski nautique tiré par un cerf-volant, directement inspiré du kitesurf. Puis, entre 1998 et 1999, de petites planches de funboard ont commencé à remplacer les planches plus lourdes utilisées auparavant. Cela a permis d’orienter la pratique du kitesurf plus vers des activités acrobatiques de saut que vers la simple glisse en longs bords très rapides, ajoutant une dimension “fun” et moderne supplémentaire. Il n’en fallait pas plus pour que ce sport connaisse a partir de ce moment un developpement accelere. Les équipements ont commencé à se vendre en quantités croissantes. Consécration et premier témoignage de cet engouement naissant, le premier championnat international a lieu en 2000 et le premier championnat de France en 2001.

Les différentes disciplines du kitesurf

Le kitesurf se compose de plusieurs disciplines différentes qui ont chacune leurs particularités propres : Le freestyle : le principe est de réaliser des figures pendant les sauts avec la voile en position haute (freestyle old-school). Il s’oppose au freestyle new-school où les figures sont réalisées avec l’aile en position basse. Le surfkite : cette discipline s’apparente au surf, l’objectif est de tracer les plus belles lignes dans les vagues, tout en maintenant la voile en prise dans le vent. Le freeride : c’est la pratique la plus courante, elle n’a pas vraiment de but précis, seulement la recherche de sensations de glisse rapide à travers un plan d’eau. Le wakestyle : c’est le nom donné au freestyle new-school. Il s’inspire des figures du wakeboard. La vitesse : le but est de parcourir une distance de 500 mètres le plus rapidement. Pour ce faire les coureurs prennent de l’élan. A ce jour, le record du monde est détenu par le français Alexandre Caizergues qui a réussi à surfer avec une vitesse moyenne de 57,97 nœuds soit 107,36 km/h. Cette vitesse est comparable a celle atteinte par les plus récents voiliers a foil. La longue distance : cette discipline est une régate, elle consiste à faire s’élancer plusieurs dizaines de concurrents sur un parcours dépendant des conditions météo. Le Kitefoil : aussi appelé foilboard, le kite foil consiste à naviguer sur un planche équipée d’un hydrofoil. Cet aileron, fixé en dessous de la planche, permet de remplacer la poussée d’Archimède par la portance. La planche se met alors à « voler » au-dessus de l’eau. La mise au point des kitefoils a, de manière intéressante, été plus simple et plus rapide que la mise au point des foils sur les bateaux a voile, cette dernière ayant pris de longues années (les premiers projets ayant ete imagines par Eric Tabarly, par ailleur précurseur des courses océaniques en multicoques avec Elf Aquitaine).

En conclusion

Le nautisme à voile est une discipline extrêmement diverse, qui permet à tous les publics de trouver la pratique qui peut lui convenir, en fonction de leur budget, du temps dont ils disposent, et de leur niveau technique et sportif. C’est également un univers en constante évolution technologique, ou les records ne cessent de s’améliorer. Que de différences entre les catamarans à foils de la course de l’America actuelle par rapport aux somptueux yachts des débuts de cette course !! Les nostalgiques préfèreront le classicisme d’antan, tandis que les férus de technologie et de performance se sentiront attirés par les versions actuelles. Les nostalgiques se souviendront que la Volvo Ocean Race fut une course d’aventuriers chevelus et barbus qui disparaissaient des radars pendant de longues semaines. D’autres préfèreront avoir l’impression de partager la vie quotidienne des équipages à travers leurs époustouflantes vidéos transmises quasiment en temps réel des mers du sud. Certains ne jureront que par la voile en équipage, alors que d’autres ne verront de grandeur que dans le face à face en solitaire entre l’homme et la mer. Beaucoup s’ennuient en croisière et ne supportent que la course, tandis que le rythme lent du bateau sur la mer convient mieux aux natures plus placides. Chacun trouvera son style et sa préférence.

Située au confluent de la recherche et développement, de l’ingénierie de pointe et de l’industrie, le secteur du nautisme est en croissance. Si les ventes continuent de croître, leur croissance demeure relativement modeste, portée notamment par les constantes innovations dont ce secteur a su faire preuve au cours des cinquante dernières années.

Pourtant, nous sommes loin d’avoir atteint l’envergure que ces sports magnifiques méritent. Ce sont des histoires d’hommes, de femmes et de mer qui s’écrivent chaque jours a la surface des plans d’eau ou des océans. Baudelaire écrivait “Homme libre, toujours tu chériras la mer”. Alors qu’il ne naviguait pas lui-même. Tout a été écrit sur la mer, sur les aventures et les plaisirs que les hommes y trouvent, et sur l’attrait irrésistible qu’elle exerce sur beaucoup d’entre nous. Nous vivons à une époque où connaître ces sensations et ces aventures est à la portée de la plupart d’entre nous. N’attendons plus !

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